Les activités

Mickaël, guide de l’Office de Tourisme de Châtillon sur Chalaronne nous a fait découvrir cette belle ville historique et gastronomique, traversée par la Chalaronne.

La rivière prend sa source dans les étangs des Dombes interconnectés, créés au Moyen Age pour structurer cette région marécageuse et réaliser des viviers (au nombre de 1200) Cette réserve permet l’élevage de poissons, en eau douce le plus important de France, s’exportant en grande partie vers l’ Allemagne, les pays de l’ Europe Centrale et l’ Angleterre.
Aujourd’hui, Chatillon est une commune dynamique avec un potentiel industriel important (parmi lesquels le laboratoire pharmaceutique Saarbach devenu Mylan, Casques MSA Gallet ) ainsi qu’une activité agricole en périphérie.
Le départ de notre visite est sur le Foirail (ancienne place du champ de Foire) qui a accueilli jadis un hippodrome. Nombreux étaient jadis les élevages de chevaux et haras. Nous rejoignons le centre ville avec ses maisons à colombages ou en briques contrastant avec les constructions de pierres plus robustes des gens plus aisés.
La présence de Saint Vincent de Paul est rappelée sur une maison et sur les vitraux de l’église paroissiale Saint André. Il s’est impliqué dans l’assistance aux pauvres, soulager la misère matérielle et morale, et malgré son séjour relativement court comme curé de Châtillon a laissé une forte empreinte dans l’esprit de la charité. De nombreux couvents et congrégations religieuses ont été créés ici et ailleurs en France.

La Halle en bois, classée Monument Historique, de 80 m de long par 20 m de large, accueille le marché animé du samedi dont les vendeurs de volailles de Bresse. La « Grande Mademoiselle », Duchesse de Montpensier, Comtesse de Chatillon, et cousine de Louis XIV, personne de fort caractère, a permis la restauration de la Halle gravement endommagée par un incendie en 1670.
Il subsiste des vestiges des remparts (5 tours sur les 20 du passé) dont la porte de Villars.
La ville est bien mise en valeur par un fleurissement important style « petite Venise ». et particulièrement sur les bords de la rivière, Deux personnalités sont honorées : Philibert Commerson, naturaliste, et Jeanne Barret qui ont rapporté en France de nombreuses plantes et fleurs (dont les hortensias) après un voyage autour du monde avec Bougainville.
Nous apercevons un beau grenier à sel du XVe siècle qui subsiste avec ses colombages et son encorbellement, pas très loin une pâtisserie expose la spécialité locale, le panillon.

Par une belle journée ensoleillée, les AS se sont retrouvés le jeudi 17 mai 2018 à Charbonnières les Bains, ancien lieu-dit de Tassin, à proximité de Lyon pour une visite découverte de cette ancienne station thermale qui a reçu, selon les années, jusqu’ à 20 000 personnes (sur la saison de mai à octobre).

Quand l’Assemblée Nationale ouvre ses portes aux Anciens Siemens

Ce mardi 3 avril 2018 à 9h 15, lendemain du week-end de Pâques et premier jour de difficultés dans les transports (qui ont empêché quelques-uns), nous voici 24 au poste de garde du Palais Bourbon, au 33 quai d’Orsay. Un contrôle de sécurité plus tard, nous sommes accueillis par notre guide, fonctionnaire de l’Assemblée Nationale, qui nous a offert une visite riche et appréciée de tous.

Après avoir pour certains bravé les difficultés en tout genre dues à la neige, c’est à vingt deux que nous nous sommes retrouvés à l‘Hôtel de Ségur construit en 1720 par l’architecte Jacques Gabriel place Vendôme et acquis par les joaillers Alfred Van Cleef et Salomon Arpels en 1906. Depuis 2012 une partie de cet immeuble est consacrée à l’Ecole des arts joaillers, lieu d’initiation à la joaillerie destiné au grand public, l’Ecole Boulle ou l’Ecole privée BJOP formant elles au métier. Au dernier étage, au plus près de la lumière, sont situés les ateliers, que nous n’avons pu visiter, c’est là qu’œuvrent les artisans virtuoses de la haute joaillerie et auteurs de pièces uniques.

Après un report d’une semaine, nous voici 21 pour cette première sortie parisienne de l’année, guidés par notre conférencière Karine de Beaucé. La pluie s’est arrêtée de tomber mais __le niveau et le débit de la Seine sont impressionnants. __

Concert à la Philharmonie de Paris le 16 novembre 2017

Le 14 décembre 2016, une visite de la Cité de la Musique puis de la grande salle de la Philharmonie avait enthousiasmé les participants. A la sortie, plusieurs se sont exprimés en suggérant de nous y retrouver pour un concert.

Depuis longtemps notre ami Stéphane Luong nous proposait de visiter le « Chinatown » parisien. Voilà, c’est fait ! Les 24 participants se sont d’abord retrouvés près de la Porte de Choisy autour de 3 grandes tables rondes (un premier indice de convivialité asiatique) dressées pour nous au fond de l’immense restaurant Chine Masséna. Pour ce déjeuner, nous avons eu le plaisir d’accueillir Wenyu Han, chargée de mission à la Mairie du 13ième arrondissement. Sur les tables, les plateaux ont tourné et un excellent repas très varié nous a été servi !

Nous étions 19 au rendez-vous fixé devant l’ancienne mairie de St Rambert Lyon 9ème par une belle journée ensoleillée.
C’est notre ami Gérard qui va être notre guide pour la visite du village de St Rambert et de l’Ile Barbe

Charonne était connu pour son caractère rural avec ses maraîchers et ses vignerons. Les parisiens y venaient prendre l’air et se divertir dans les nombreuses guinguettes et cabarets en profitant du vin local qui n’était pas soumis comme à Paris à l’octroi, taxe imposée par le mur des fermiers généraux. Le village est resté indépendant jusqu’en 1860 date de son rattachement à la ville de Paris. Avec l’industrialisation et les démolitions opérées à Paris sous le Second Empire les ouvriers sont venus s’installer dans ce quartier dans des petites habitations, construites avec des moyens modestes, qui ont échappées aux grands travaux haussmanniens et qui permettent de trouver aujourd’hui ces ilots de verdure et ce coté petite ville avec un ensemble de ruelles pavées. A partir de 1860, grâce notamment à la construction de la gare de marchandises Charonne sur la ligne de la petite ceinture, de nombreuses petites industries sont venues s’installer comme des fabriques de colle, de cuir, des parfumeries, des distilleries d’eau de vie ainsi que la plus grande manufacture de bougies.

Pour cette sortie en plein air, nous avions espéré un beau temps printanier. Nous avons eu droit au vent, à la pluie et une température glaciale !

Mais heureusement un déjeuner aveyronnais très typique, complet et apprécié de nos 14 participants nous avait armé des calories nécessaires pour la suite.

Cette partie du 7ième arrondissement de Paris est un vrai village ; en témoigne ce petit square autour de la Fontaine de Mars où nous nous sommes retrouvés à 22 avant la visite de l’Ambassade de Roumanie. Les relations entre les deux pays sont évidemment anciennes ; au 14ième siècle, la menace de l’empire ottoman a soudé des liens forts. Depuis 2003, l’Etat roumain a installé son ambassade dans l’ancien hôtel de Béhague. L’ambassadeur actuellement en poste, Luca Niculescu, ancien journaliste correspondant de France Info, veille à la qualité des relations diplomatiques, sachant bien qu’environ 280 000 Roumains vivent en France.