Nous fûmes une dizaine à nous retrouver dans un Paris ensoleillé ce 21 septembre . Pour ne pas faire d’erreur j’ai demandé à notre conférencière un petit résumé de notre visite que je vous prie de trouver ci-après et vous en souhaite bonne lecture. « Nous avons abordé la Place Maubert, haut-lieu d’enseignement théologique et philosophique au Moyen-âge, qui connût ensuite des heures plus noires en devenant un lieu d’exécution des protestants au XVIe siècle (l’humaniste Etienne Dolet y fut brûlé).
Le nom de la place viendrait du chanoine Aubert, ou de Maître Albert, célèbre théologien, savant, et magicien (1193-1280). Il vécut dans la rue qui porte son nom, enseigna la théologie, et se fit aménager un laboratoire de recherche, où il pratiquait l’alchimie, la magie et la nécromancie. Comme on peut s »en douter, il connut quelques démêlés avec le clergé
L »orfèvrerie du diable à la cathédrale Notre-Dame.
Sur le portail central , les ferronneries qui décorent les lourdes portes, furent réalisées, au XIVe siècle, par un serrurier nommé Biscornet. Novice en la matière, mais très ambitieux. Il décida de faire un pacte avec le diable afin de répondre à la commande qui lui avait été passée par les chanoines de Notre-Dame.
Nicolas Flamel vécut au XIVe siècle dans le quartier de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie. C’était un bourgeois parisien, écrivain public, copiste, et libraire-juré qui fit fortune en épousant une riche veuve, Dame Pernelle, fit de nombreuses spéculations immobilières et accumula une fortune considérable, qu’il consacra à des oeuvres pieuses et charitables. C’est sans doute pour cela que la légende en fit un alchimiste qui aurait découvert la pierre philosophale.
Quant à la Tour astrologique, elle jouxtait l’hôtel de la Reine, construit en 1572 par Jean Bullant, pour Catherine de Médicis, qui avait fui le quartier Saint-Germain-l’Auxerrois, car son astrologue, Cosme Ruggieri lui avait prédit qu’elle mourait près de Saint-Germain.
La colonne servait à l’astrologue florentin pour ses prédictions, et ses pratiques occultes, dont raffolait la reine et la Cour.
Pour mémoire, la reine mourut à Blois le 5 janvier 1589 auprès de son confesseur : Julien de Saint-Germain. »
Il existe plusieurs ouvrages évoquant l’univers du Paris mystérieux et Madame de Beaucé nous recommande ces deux ouvrages :
– Guide du Paris mystérieux-les guides noirs,ed. Tchou 2001 – Paris secret et insolite, ed. Parigramme.