A peine les vacances d’été terminées nous voici repartis à la découverte de Paris et en premier lieu par ce magnifique jeudi ensoleillé nous nous sommes installés au restaurant « Le Tourbillon » .Un cadre magnifique , un accueil sympathique et une excellente cuisine pour ….17 euros ! .Adresse à recommander : 45 rue Claude Bernard Paris 5 eme .
Après ces agapes nous avons retrouvé notre conférencière Madame de Beaucé au Val de Grâce .Cet ensemble comprend l’ Eglise et l’ancienne abbaye qui abrite le musée du Service de santé des armées , l’Ecole du Val de Grâce, la bibliothèque centrale du Service de santé des Armées et l’hôpital d’instruction du Val de Grâce. Notre visite a porté principalement sur l’Eglise , magnifique édifice bâti par Anne d’Autriche pour « remercier Dieu de lui avoir donné un fils » . Ci-après un résumé historique tiré du site Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_du_Val-de-Gr%C3%A2ce
« La fondatrice, la reine Anne d’Autriche, a été élevée dans les principes stricts de la Contre-Réforme. Devenue reine, elle prend l’habitude de visiter les monastères féminins de Paris et des alentours. Au prieuré du Val-de-Grâce de Bièvres, elle remarque la prieure Marguerite de Veny d’Arbouse et lui demande un siège abbatial. L’abbaye est alors fondée en 1621 et confiée à la nouvelle amie de la reine. La première pierre est posée le 3 juillet 1624, sur un terrain donné par la couronne (l’ancien hôtel du Petit-Bourbon) et la construction s’échelonne lentement de 1624 à 1643. Cette première communauté est caractérisée par l’austérité de sa règle et l’archaïsme des bâtiments qui l’accueillent. L’ensemble reste inachevé à cause de la disgrâce dont souffre la reine auprès du roi en 1636-1637. En effet, depuis sa fausse-couche de 1622, Anne d’Autriche est peu à peu délaissée par le roi. Ce dernier fait surveiller en particulier ses fréquentations par Richelieu. La reine est alors constamment épiée et politiquement fragilisée par sa stérilité (que les relations irrégulières avec Louis XIII n’arrangent pas). Elle aime donc se retirer au Val-de-Grâce (monastère ayant une dévotion particulière pour la Nativité…) où elle entretient des relations épistolaires avec de ses amies chassées par le roi de la cour. Lorsque son royal époux l’apprend, il lui interdit de fréquenter le Val-de-Grâce, c’est l’affaire dite du Val-de-Grâce. Cependant, quelques mois plus tard, Anne d’Autriche tombe enceinte et donne enfin naissance à un héritier le 5 septembre 1638, le dauphin Louis-Dieudonné, futur Louis XIV. Deux évènements funestes bousculent le destin de la reine et de sa fondation. Le 4 décembre 1642, le cardinal de Richelieu meurt et Mazarin entre quelques jours plus tard au Conseil. Le 14 mai 1643, le roi Louis XIII meurt à son tour, Mazarin devient alors « principal ministre ». Le dauphin n’a que 5 ans, Anne d’Autriche devient à 42 ans reine régente, en étroite collaboration avec le cardinal-ministre Mazarin. La régente peut dès lors réaliser son vœu d’élever un « temple magnifique » si Dieu lui donnait un fils, « de rebâtir entièrement l’église et le monastère du Val-de-Grâce et de n’y épargner aucune dépense pour y laisser des marques éternelles de sa piété » (l’abbé de Fleury). La réalisation de ce vœu supposait trois conditions : un emplacement, une congrégation et des finances. Elle achète alors un hôtel particulier et y ajoute quelques années plus tard des bâtiments supplémentaires. En 1645, Anne d’Autriche, veuve du roi Louis XIII, demande à François Mansart d’ajouter une église et un palais au couvent du Val-de-Grâce où elle se rendait fréquemment. Mais Mansart est renvoyé un an après le début des travaux, et seule l’église est construite en majeure partie selon ses plans. La raison de son renvoi est sans doute le coût élevé des travaux (les travaux pour remblayer les galeries souterraines prirent du temps et de l’argent) et l’incapacité de Mansart à arrêter catégoriquement un seul projet. L’église est terminée en 1667 (l’édification fut confiée successivement à François Mansart, Jacques Lemercier, Pierre Le Muet et enfin Gabriel Leduc). À la Révolution, les symboles de la royauté sont effacés. La Convention, par décret du 31 juillet 1793, réaffecte l’ensemble monumental, qui devient hôpital militaire puis hôpital d’instruction »